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Mot de l'éditeur

Notre reportage : «Violence passées sous silence»

La violence est partout. Sur nos écrans, petits et grands, dans la prose, dans la rue, dans notre quotidien. On peut s'en plaindre, on peut choisir de l'ignorer, voire de l'alimenter. Mais une chose est certaine, la violence nous concerne tous, dans la mesure où elle fait partie du bagage humain depuis la nuit des temps.

L'agressivité n'est pas bonne ou mauvaise en soi. Dans certains cas, elle permet de survivre, de se surpasser. La façon dont nous choisissons de l'exprimer, en revanche, peut entraîner des conséquences malheureuses. «Ce n'est pas la violence qui est dangereuse : c'est de ne pas savoir quoi en faire», indique la psychologue et étudiante Natalia Garcia.

Dans le cadre de notre reportage, nous nous penchons non pas sur les manifestations les plus visibles de la violence, mais sur celles qui ne font jamais les manchettes, ou si peu. Nous avons tous, un jour ou l'autre, vu, vécu ou fait subir ces «petites violences de la vie quotidienne». Et, comme ces enseignants démunis ou ces victimes qui se taisent, peut-être n'avons-nous pas su les reconnaître et les dénoncer.

Enquête sur ces violences passées sous silence.

Charles Vincent, éditeur